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Planète vie planète mort
de Marc (pref) Stenger
Cerf, 2005, 277 p.
Pour l'homme, il n'y a " pas d'autre monde " que celui-ci et il ne peut grandir que si ce monde grandit avec lui. [...] Entre le sentiment d'avoir dans la maîtrise de la nature une tâche au-dessus de ses forces intellectuelles et morales et la tentation orgueilleuse du démiurge, il y a l'acquisition de la conscience que la maîtrise de l'homme sur la nature qui l'environne n'est ni un don ni une fatalité, mais une responsabilité. " Rien au-dessus de l'homme " dans le monde créé, c'est une lourde tâche pour l'homme à laquelle il n'a cependant pas le droit de se dérober, sauf à être taxé de lâcheté et d'irresponsabilité. Je me suis souvent interrogé sur la finalité de l'homme et je me demande si une mission essentielle n'est pas d'accompagner l'évolution du vivant jusqu'à son terme et ensemble de cheminer vers l'enchantement. Ce livre ouvre de nombreuses pistes. Je m'en réjouis. Je me réjouis aussi de ce qu'il rassemble des auteurs d'horizons divers. J'y vois le gage d'un renouveau de notre relation avec le reste du vivant. Convaincu que Culture et Nature n'ont d'autres choix que de faire cause commune, je suis heureux que ces pages nous le rappellent. Nicolas Hulot, président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme. Un livre surtout pas alarmiste mais quelque peu alarmé et alarmant. Tout simplement lucide. Un cri pour un réveil tant est vive l'urgence de sauver la planète. Un appel aussi pour de nouveaux entre l'homme et son milieu.
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