Le Crépuscule de la France d'en haut
de Christophe Guilluy Flammarion, 2016 La bourgeoisie triomphante du XIXe siècle a disparu. Ses petits-enfants se fondent désormais dans le décor d'anciens quartiers populaires, célèbrent la mixité sociale et le respect de l'Autre. Finis les Rougon-Macquart, bienvenue chez les hipsters... Bénéficiaire des bienfaits de la mondialisation, cette nouvelle bourgeoisie en oublie jusqu'à l'existence d'une France d'en bas, boutée hors des nouvelles citadelles que sont devenues les métropoles. Pendant ce temps, dans la France périphérique, les classes populaires coupent les ponts avec la classe politique, les syndicats et les médias. Leurs nouvelles solidarités, leur souverainisme n'intéressent personne. Le grand marronnage des classes populaires, comme avant elles celui des esclaves qui fuyaient les plantations, a commencé. On croyait la lutte des classes enterrée, voici son grand retour... |
Guilluy Christophe.
Le Crépuscule de la France d'en haut.
Flammarion, 2016.
Titre : | Le Crépuscule de la France d'en haut |
Auteurs : | Christophe Guilluy, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Flammarion, 2016 |
ISBN/ISSN : | 978-2-08-137534-5 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | bien immobilier / centre ville / classe moyenne / classe populaire / classe sociale / inégalité des revenus / inégalité scolaire / inégalité sociale / lutte des classes / marché immobilier / politique de la ville / prolétariat |
Résumé : | La bourgeoisie triomphante du XIXe siècle a disparu. Ses petits-enfants se fondent désormais dans le décor d'anciens quartiers populaires, célèbrent la mixité sociale et le respect de l'Autre. Finis les Rougon-Macquart, bienvenue chez les hipsters... Bénéficiaire des bienfaits de la mondialisation, cette nouvelle bourgeoisie en oublie jusqu'à l'existence d'une France d'en bas, boutée hors des nouvelles citadelles que sont devenues les métropoles. Pendant ce temps, dans la France périphérique, les classes populaires coupent les ponts avec la classe politique, les syndicats et les médias. Leurs nouvelles solidarités, leur souverainisme n'intéressent personne. Le grand marronnage des classes populaires, comme avant elles celui des esclaves qui fuyaient les plantations, a commencé. On croyait la lutte des classes enterrée, voici son grand retour... |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
304.2 GUI | documentaire | CDR | 010429 | Disponible |