Histoire du corps. De la renaissance aux Lumières
de Georges Vigarello Points Adulé ou maltraité, étudié, négligé, fardé, embelli, enlaidi, dissimulé le corps humain nous inspire des attitudes et des sentiments aussi variés que révélateurs de nos sociétés. Cest qu'il nest pas une donnée éternelle. Changeant au cours des âges, tributaire des conditions de vie et des cultures qui, elles-mêmes, évoluent. Cette série de trois volumes réalise la magistrale synthèse historique qui manquait sur la place du corps dans la société occidentale. Le premier volume sattache au corps « moderne » des anatomistes, observé, manipulé, disséqué, mais aussi au corps qui souffre et qui jouit. Lorsque ce corps « moderne » émerge au XVIe siècle, c'est la première fois qu'il peut être imaginé indépendamment de linfluence des planètes, des forces occultes. Non que disparaissent, loin sen faut, les références sacrées. Mais un conflit de culture savive avec la Renaissance où le corps se singularise dans toute son autonomie. À quoi sajoute un intense travail de la modernité sur les frontières du soi, les pulsions, les désirs : contrôle des politesses et des sociabilités, polissage des violences, auto-surveillance des gestes dans lunivers de lintime. |
Vigarello Georges.
Histoire du corps. De la renaissance aux Lumières.
Points.
Titre : | De la renaissance aux Lumières |
Titre de série : | Histoire du corps |
Auteurs : | Georges Vigarello, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Points |
ISBN/ISSN : | 978-2-7578-2548-8 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | corps humain |
Résumé : | Adulé ou maltraité, étudié, négligé, fardé, embelli, enlaidi, dissimulé le corps humain nous inspire des attitudes et des sentiments aussi variés que révélateurs de nos sociétés. Cest qu'il nest pas une donnée éternelle. Changeant au cours des âges, tributaire des conditions de vie et des cultures qui, elles-mêmes, évoluent. Cette série de trois volumes réalise la magistrale synthèse historique qui manquait sur la place du corps dans la société occidentale. Le premier volume sattache au corps « moderne » des anatomistes, observé, manipulé, disséqué, mais aussi au corps qui souffre et qui jouit. Lorsque ce corps « moderne » émerge au XVIe siècle, c'est la première fois qu'il peut être imaginé indépendamment de linfluence des planètes, des forces occultes. Non que disparaissent, loin sen faut, les références sacrées. Mais un conflit de culture savive avec la Renaissance où le corps se singularise dans toute son autonomie. À quoi sajoute un intense travail de la modernité sur les frontières du soi, les pulsions, les désirs : contrôle des politesses et des sociabilités, polissage des violences, auto-surveillance des gestes dans lunivers de lintime. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
392 COR | documentaire | CDR | 012315 | Disponible |