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En descendant les fleuves : carnets de l'Extrême-Orient russe
de Éric Faye, Christian Garcin Stock, 2011, 215 p. « Le voyage que nous avons effectué pendant lété 2010 vers lExtrême-Orient de la Russie répondait à un vieux désir que nous avions lun et lautre. Hormis lattrait que nous éprouvions depuis longtemps pour cette région du monde, à chacun de nous avaient été vantées la sauvagerie et la beauté des paysages autour de limmense fleuve Lena, quil était possible de descendre depuis la ville de Iakoutsk jusquà son embouchure dans locéan Glacial Arctique, bien au nord du cercle polaire. Ce livre est la relation de ce périple. Il débute par larrivée à Iakoutsk, la plus grande ville au monde bâtie sur permafrost, et dont les immeubles reposent sur pilotis. Puis la descente du fleuve Lena, quaucun pont ne traverse, et dont le lit sétend parfois sur des dizaines de kilomètres. Les haltes dans des villages abandonnés du monde. Les lectures sur le pont au soleil de minuit. Le débarquement dans lincroyable ville de Tiksi, sépulcrale, sinistrée, post-soviétique, sur les bords de locéan Glacial Arctique Tiksi, interdite aux étrangers jusquà la fin de lURSS. Nos premiers pas dans la toundra. Le retour sur Iakoutsk dans un coucou bringuebalant. Le départ vers Khabarovsk, bien plus au sud, sur le fleuve Amour, juste en face de la Chine. Une journée à Birobidjan, première république juive créée par Staline en 1929, où le yiddish est une des deux langues officielles. Et enfin Vladivostok, au bord du Pacifique, à deux pas de la Corée du Nord, de la Chine et du Japon, Vladivostok-la-grise, dont le nom fait rêver, mais dont lurbanisme chaotique et lomniprésence des véhicules à moteur masque parfois la beauté. Que ce soit par la rudesse de leur approche ou par la réalité brute dont ils témoignaient, ces lieux, tout sauf touristiques, ont été un moteur décriture puissant. Très vite il nous est apparu essentiel de ne pas composer un livre à deux voix, mais uniquement à deux mains : les textes ont été composés soit par lun, soit par lautre, soit par les deux, avec dans ce cas insertion de passages de lun au milieu du texte de lautre. Par ailleurs, la voix narrative est toujours la même : un je qui recoupe parfois la réalité dun de nous, parfois celle des deux un je muni de quatre jambes, quatre yeux et quatre oreilles, une chambre décho démultipliée. » |
Faye Éric, Garcin Christian.
En descendant les fleuves : carnets de l'Extrême-Orient russe.
Stock, 2011, 215 p.
Titre : | En descendant les fleuves : carnets de l'Extrême-Orient russe |
Auteurs : | Éric Faye, Auteur ; Christian Garcin, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Stock, 2011 |
ISBN/ISSN : | 978-2-234-06456-0 |
Format : | 215 p. |
Langues: | Français |
Résumé : |
« Le voyage que nous avons effectué pendant lété 2010 vers lExtrême-Orient de la Russie répondait à un vieux désir que nous avions lun et lautre. Hormis lattrait que nous éprouvions depuis longtemps pour cette région du monde, à chacun de nous avaient été vantées la sauvagerie et la beauté des paysages autour de limmense fleuve Lena, quil était possible de descendre depuis la ville de Iakoutsk jusquà son embouchure dans locéan Glacial Arctique, bien au nord du cercle polaire. Ce livre est la relation de ce périple.
Il débute par larrivée à Iakoutsk, la plus grande ville au monde bâtie sur permafrost, et dont les immeubles reposent sur pilotis. Puis la descente du fleuve Lena, quaucun pont ne traverse, et dont le lit sétend parfois sur des dizaines de kilomètres. Les haltes dans des villages abandonnés du monde. Les lectures sur le pont au soleil de minuit. Le débarquement dans lincroyable ville de Tiksi, sépulcrale, sinistrée, post-soviétique, sur les bords de locéan Glacial Arctique Tiksi, interdite aux étrangers jusquà la fin de lURSS. Nos premiers pas dans la toundra. Le retour sur Iakoutsk dans un coucou bringuebalant. Le départ vers Khabarovsk, bien plus au sud, sur le fleuve Amour, juste en face de la Chine. Une journée à Birobidjan, première république juive créée par Staline en 1929, où le yiddish est une des deux langues officielles. Et enfin Vladivostok, au bord du Pacifique, à deux pas de la Corée du Nord, de la Chine et du Japon, Vladivostok-la-grise, dont le nom fait rêver, mais dont lurbanisme chaotique et lomniprésence des véhicules à moteur masque parfois la beauté. Que ce soit par la rudesse de leur approche ou par la réalité brute dont ils témoignaient, ces lieux, tout sauf touristiques, ont été un moteur décriture puissant. Très vite il nous est apparu essentiel de ne pas composer un livre à deux voix, mais uniquement à deux mains : les textes ont été composés soit par lun, soit par lautre, soit par les deux, avec dans ce cas insertion de passages de lun au milieu du texte de lautre. Par ailleurs, la voix narrative est toujours la même : un je qui recoupe parfois la réalité dun de nous, parfois celle des deux un je muni de quatre jambes, quatre yeux et quatre oreilles, une chambre décho démultipliée. » |
Nature du document : | essai |
Genre : | récit de voyage |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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T FAY | essai | CDR | 002468 | Disponible |